Né dans le Sud de la France dans les années 90 à une époque où la culture urbaine est émergente, c’est de façon innée que Nicolas Herbé propose dans ses travaux une sorte de graffiti abstrait. Au pinceau ou à la bombe l’artiste exprime toutes sortes d’émotions. Il est inspiré par ce qui le fascine depuis son enfance (rap, comics, hip-hop…) dans le seul but de créer un pont entre les univers. Très Actif et présent sur de nombreux projets et collaborations, il veut mettre en avant sa vision de la culture New-Yorkaise en proposant un regard brut du Street-art comme à son origine.

Sa mère lui a transmis aussi la passion de la peinture et du dessin. Dès lors, sans même qu’il s’en aperçoive, la création devient vitale. Entre ses doigts, la lumière et la matière fusionnent. Après l’obtention de son diplôme à l’école hôtelière, il devient chef, mais peint à la moindre occasion. Par hasard, son patron, collectionneur d’art, aperçoit ses toiles et, convaincu de son talent, lui achète la totalité de ses œuvres. « J’ai alors compris que j’étais artiste depuis toujours. J’ai quitté la restauration pour vivre en harmonie avec ce que je suis », confie-t-il. Sa signature, l’abeille, symbolise la connexion à un tout. Elle est unique, mais contribue au monde, avance et partage avec les autres.