La peinture de Frank Efka s’attache à replacer la figuration comme un élément centrale et contemporain. A la manière de maîtres des siècles passés, il y confronte les poses de ses modèles vivants et de leurs écrans numériques d’où jailli une lumière froide et intense.
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À propos de Frank Efka 🇫🇷
La scène de genre 2.0
Frank Efka observe d’une part les particularités de notre société et les retranscrit dans sa peinture. D’autre part, il s’applique à rendre à l’art son but descriptif par la figuration. En n’utilisant que les pigments traditionnels et « historiques », il décrit avec ces mêmes techniques que les anciens peintres des œuvres nouvelles où sont omniprésentes les technologies actuelles, avec ce clin d’œil appuyés aux maîtres du XVIIIe.
Né en 1961, Frank Efka étudie aux Beaux-Arts avant de se parfaire auprès de maîtres lui ayant partagé leurs connaissances. Il se consacrera ensuite un temps à la restauration d’art, où il redécouvrira les techniques de peintures de la Renaissance.
Frank Efka, la lumière comme révélation
En 1998, il s’installe a Ste-Eulalie-d’Olt, où il donne des cours et peint les « Sortilèges de Brameloup », une série de 43 toiles sur les forêts qui bordent l’Aubrac. Il délaisse ensuite la peinture pendant plusieurs années pour la photographie et l’art numérique et c’est au détour d’une séance photo qu’il reprendra les pinceaux.
« A la fin de cette séance, le modèle s’est précipitée sur son téléphone portable et l’a réanimé pour vérifier si le monde existait encore. La salle était sombre et les appareils en fonction. Ce qui m’est apparu alors au travers de l’écran était une véritable composition d’un La Tour inversé surgissant du temps. La pose abandonnée et l’absence soudaine de la jeune femme absorbée par son écran électronique qui projetait une lueur froide, en opposition avec les lumières chaudes et les poses affectées des modèles de l’ancienne école, et pourtant, tellement semblables dans leurs époques respectives… »