Pour Pier Esparre, la mosaïque détruit et puis crée, casse et colle, une pratique chronophage qui nécessite la répétition sacerdotale de gestes immémoriaux, et, d’un chaos harmonieux, nait une figuration parfaite.
Le choix du médium mosaïque est la conséquence d’un accident dont il porte encore les stigmates aujourd’hui, le modus operandi curateur de la mosaïque, témoigne avec exactitude le vécu d’une expérience traumatisante, qui est celle d’avoir un corps brisé.